• Les grands romans



    "...Comme une grande musique qu'on peut réécouter sans fin, les grands romans eux aussi sont faits pour des lectures répétées..."
     
    Milan Kundera in "Les testaments trahis" - Ed.Gallimard (1991) et Folio (1995)
     
    Merci pour vos premières réponses, hier, au grand forum "Et vous... Quel est votre livre de chevet ?.." - si vous n'avez pas encore participé, profitez de cette visite pour - vous aussi - marquer votre passage en répondant à cette question (rubrique "forum" du blog). C'est un tel plaisir de vous lire, et d'apprendre à se connaître. 
     
    A très bientôt ! 
     
     

  • Commentaires

    1
    Vendredi 7 Juillet 2006 à 22:59
    musique sans fin.....
    pour moi se sont les impromtus de frantz ou bien le stabat mater de vivaldi avec James bowman...
    2
    Vendredi 7 Juillet 2006 à 23:34
    barbara?
    marienbad la bas a marienbad?! Barbara?! Je me souviens de vous, Et de vos yeux de jade, Là-bas, à Marienbad, Là-bas, à Marienbad, Mais où donc êtes-vous ? Où sont vos yeux de jade, Si loin de Marienbad, Si loin de Marienbad
    3
    Vendredi 7 Juillet 2006 à 23:37
    encore, encore!
    Sur le grand bassin du château de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient de leurs rires grotesques, Un Apollon solaire de porphyre et d'ébène, Attendait Pygmalion, assis au pied d'un chêne, Je me souviens de vous, Et de vos yeux de jade, Là-bas, à Marienbad, Là-bas, à Marienbad, Mais où donc êtes-vous ? Où sont vos yeux de jade, Si loin de Marienbad, Si loin de Marienbad, Je portais, en ces temps, l'étole d'engoulevent, Qui chantait au soleil et dansaient dans les temps, Vous aviez les allures d'un dieu de lune inca, En ces fièvres, en ces lieux, en ces époques-là, Et moi, pauvre vestale, au vent de vos envies, Au cœur de vos dédales, je n'étais qu'Ophélie, Je me souviens de vous, Du temps de ces aubades, Là-bas, à Marienbad, Là-bas, à Marienbad, Mais où donc êtes-vous ? Vous chantez vos aubades, Si loin de Marienbad, Bien loin de Marienbad, C'était un grand château, au parc lourd et sombre, Tout propice aux esprits qui habitent les ombres, Et les sorciers, je crois, y battaient leur sabbat, Quels curieux sacrifices, en ces temps-là, J'étais un peu sauvage, tu me voulais câline, J'étais un peu sorcière, tu voulais Mélusine, Je me souviens de toi De tes soupirs malades, Là-bas, à Marienbad, A Marienbad, Mais où donc êtes-vous ? Où sont vos yeux de jade, Si loin de Marienbad, Bien loin de Marienbad, Mais si vous m'appeliez, un de ces temps prochains, Pour parler un instant aux croix de nos chemins, J'ai changé, sachez-le, mais je suis comme avant, Comme me font, me laissent, et me défont les temps, J'ai gardé près de moi l'étole d'engoulevent, Les grands gants de soie noire et l'anneau de diamant, Je serai à votre heure, Au grand château de jade, Au cœur de vos dédales, Là-bas à Marienbad, Nous danserons encore Dans ces folles parades, L'œil dans tes yeux de jade, Là-bas, à Marienbad, Avec tes yeux de jade, Nous danserons encore, Là-bas, à Marienbad, Là-bas, à Marienbad, Mais me reviendras-tu ? Au grand château de jade, A Marienbad...
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